La vieille Dame est fatiguée
Par habitude et presque machinalement
Elle passe le peigne dans ses cheveux blancs
Ses gestes se font de plus en plus lents
Et son regard se perd souvent dans le néant
A sa montre, elle voit les heures qui s'égrainent,
Jour après jour, nuit après nuit, semaine après semaine...
Le temps est devenu une fatalité
Chaque seconde lui paraît une éternité.
Ses jambes qui la faisaient si bien danser
Au temps jadis, à l'époque de sa jeunesse,
Aujourd'hui ne veulent même plus la porter
C'est là le lourd tribu de la vieillesse.
Son esprit se noie dans la solitude,
S'installe en elle une profonde lassitude.
Elle ne sent plus que douleur et souffrance,
Son unique souhait serait la délivrance.
Depuis que son cher mari est parti
Il n'y a plus de saveur à la vie.
Lui revient immanquablement l'espoir,
Le rêve enfin de pouvoir le revoir...
La vieille femme est épuisée
Son vieux corps n'a plus de vitalité.
Elle voudrait s'endormir, ne plus jamais se réveiller,
Elle voudrait juste pouvoir s'en aller...
Ô vieille Dame, tu ne dois pas désespérer
Bientôt les anges viendront te chercher.
Dans la lueur d'une douce lumière dorée
Tu rejoindras celui que tu as tant aimé.
Françoise-Aquarella
Je dédie ce poème à mon adorable belle-mère
pour qui j'ai beaucoup d'affection et de tendresse,
ainsi qu'à toutes les personnes âgées
qui souffrent physiquement et moralement.
A suivre :