Raconte, si tu t’en rappelles,

Le gai chant des petits moineaux

Le vol rasant des hirondelles

Le beau plumage des oiseaux…

L’eau des rivières, es-tu bien sûr(e)

Qu’elle fut bleue comme l’opale

Ou transparente et aussi pure

Que le diamant et le cristal ?...

Et les as-tu connues ces fleurs

D’une infinité de couleurs

Avec leurs pétal’s et leurs cœurs

À la délicate senteur ?...

Et le feuillage dans les arbres

Pouvait-il danser dans le vent

Plutôt que figé dans le marbre

Silencieux et sans mouvement ?…

Puis tous ces milliers d’animaux

Aujourd’hui presque disparus

Du plus petit jusqu’au plus gros

Est-ce qu’en « vrai », tu les as vus ?...

Quant à l’azur et au soleil

Masqués par cet épais brouillard

Leurs reflets d’or et de vermeil

Penses-tu un jour les revoir ?...

Tu ne devais pas être fier(e)

Que se réveillent les volcans

Quand Gaïa s’est mise en colère

En crachant son magma brûlant

Puis lorsque mers et océans

Ont envahi rues et maisons

Sous le souffle des ouragans,...

Qu’est devenu notre horizon ?...

Le vois-tu ce monde sans âme

Où tout se vit en virtuel

Où la nature, en hologramme,

Est si froide et artificielle ?

Parle encor' de cette planète

De sa beauté si rayonnante

Que j’imprime bien dans ma tête

Sa nature si luxuriante

Ohhh ! Tu m’offres ta poésie !

Et puis quelques photographies

Afin, dis-tu, que je n’oublie

Combien la Terre était jolie !

Est-ce que je dois dire merci ?!!!

 
(écoute de la musique recommandée pendant la lecture)