Mystérieuse lumière
Tout comme le petit enfant
Qui voudrait bien devenir grand,
Ou comme la Belle au Bois-dormant
Qui attendait son prince charmant
Longtemps j'ai fait mille prières
Pour voir enfin cette lumière.
Ce n'est pas en fanfare
Qu'elle m'est apparue,
Mais au gré du hasard,
Jour après jour, je l'ai perçue.
Sur un coin de mon coeur
Est venu se poser,
Un petit rayon d'or
Qui a tout transformé.
Une onde de chaleur
S'est alors propagée,
Embrasant le décor
De mes pâles journées,
Brûlant sur son passage
Les blessures et les outrages.
Ce n'est jamais vraiment gagné
Il faut toujours le mériter...
Mais quand il remonte en surface,
Ce merveilleux état de grâce,
Je le vis tout comme un miracle
Faisant tomber tous les obstacles.
Alors Merci pour ce cadeau
Qui me permet de voir plus beau.
Françoise-Aquarella