Oh, la jolie composition ! Pourtant délicate à réaliser !! Le contraste entre les tons chauds des fruits et les couleurs froides du décor sublime le thème et donne toute son appétence à la dégustation qui s'ensuivra.
Cette toile fait partie de mes débuts et de mon "époque" peinture à l'huile.
J'avoue l'avoir reprise 2 fois avant d'aboutir à ce résultat, en m'exposant à la critique de mes collègues peintres, à l'époque où je faisais partie de l'APSP de PALAISEAU (voir mon parcours artistique dans la biographie)
Elle a gagné mon affection par rapport à la persévérance que j'ai mise à la finaliser et trône aujourd'hui sur un mur de ma cuisine.
Merci pour cette critique très positive que j'apprécie donc particulièrement.
Cela m'arrive encore assez souvent, que de reprendre une toile après quelques mois, voire années... Et finalement, ce n'est pas mauvais ; bien au contraire, quand le sujet n'avait pas permis de conclusion, un sursaut de fraîcheur, le renouveau dans la reprise, un gain de maturité ou un évènement imprévu font qu'on reprend les pinceaux et qu'on va tout à coup trouver les pigments qui manquaient...
En effet. J'ai quelques toile à la peinture à l'huile, faites sur le motif, qui n'ont jamais été terminées après la sortie peinture. Ainsi que d'autres qui ont besoin d'être reprises car elles ne me satisfont pas.
Je me dis qu'un jour je les reprendrai.... mais pour l'heure, je n'en ai pas envie car j'ai un peu lâché l'huile et préfère rester (pour le moment) dans l'aquarelle qui ne se travaille pas du tout de la même manière.
En fait, je trouve ça plus dur, mais c'est vraiment ce que j'aime faire.
Je ne sais si "c'est plus dur" car je n'ai jamais essayé l'aquarelle. Je crois savoir que l'aquarelle reste très difficile car elle interdit pratiquement les retouches si l'on veut garder la transparence. Mais l'huile a ses pièges : d'abord avec les médiums "secs" en sous couche puis "gras" dessus mais à trop attendre, la peinture a séché... et à s'y précipiter, on ne peut plus travailler sans que les touches se mélangent. C'est donc un juste milieu à trouver. La solution : avoir au moins 2 toiles, voire 3 en chantier parallèlement, ce qui permet d'une part de répartir sa palette, d'autre part d'être toujours à même d'apporter des retouches dans le frais ou un peu plus tard. Mais reste la question essentielle de l'inspiration...
C'est vrai que chaque médium a ses avantages et ses inconvénients.
Mais pour avoir essayé l'huile, puis l'acrylique et l'aquarelle... je ressens l'aquarelle comme étant le médium le plus difficile à maîtriser. Le pastel, j'ai essayé une fois, mais cela ne me correspond pas du tout.
J'adore la transparence de l'aquarelle, la magie des fusions et les effets qu'il est possible d'obtenir... mais le manque de pratique peut faire perdre la maîtrise pour certaines choses qui semblaient acquises.
Chaque fois que je fais une pause, la reprise est difficile pour la technique.
Il faut dire que je travaille beaucoup dans le "mouillé" et ce n'est pas simple non plus.
Il est probable aussi que si je peignais plus régulièrement, je n'aurais pas ce problème....
Coucou Martine !
Etrangement, je n'avais jamais vu ton commentaire sur cette toile ! ??? :( ni l'appétit qu'elle avait éveillé en toi ;)
Ainsi donc, j'apprécie doublement de la découvrir aujourd'hui et t'en remercie.
Bisous
En vous inscrivant vous pourrez si vous le souhaitez être prévenu par email en cas de nouveauté (article, commentaire, sujet sur le forum) et personnaliser votre profil pour participer au blog.
Commentaires