Orage d'été
Infiniment calme est l'eau de l'océan
Et silencieux le vol de ce goëland.
Etrangement lourde est l'atmosphère
Quand, lentement monte la brume sur la mer.
Progressivement, se voile le soleil.
Le bleu en gris se change dans le ciel
Puis brusquement, c'est le vent qui se lève,
Projetant au passage l'écume sur la grève.
Soudainement, dans le lointain résonne,
Pénètre intensément tout ce qui l'environne,
Un sourd et long roulement de tonnerre,
Sinistre grondement qui envahit la terre.
Vient alors fendre l'air
Comme un déchirement,
Un fulgurant éclair
Eblouissant et fracassant.
Subitement les cieux, débordants d'énergie,
Déversent sur le sol des quantités de pluie,
Offrant en abondance, à la végétation,
Un peu plus que l'espoir pour de futures moissons.
Enfin, le calme revient tout doucement,
Redonnant le sourire aux nombreux estivants
Heureux de retrouver la tiédeur de l'été,
Les parfums aux saveurs sucrées et la lumière dorée.
Françoise