Sous prétexte d’information, les écrans de télévision

Assènent à répétition, images de désillusion…

Sous prétexte de compassion, nous plongeons dans la dépression,

Érigeons des murs de prison autour de nos cœurs en fusion.

J’entends les pleurs, le désespoir,

Et vois flotter des rubans noirs,

Je comprends toute la tristesse,

L’amertume qui nous agresse.

Cependant, lorsque vient le soir,

Plutôt que ressasser l’histoire,

Au risque de vous décevoir

Eh bien moi, je choisis l’espoir !

Quand descend, loin à l’horizon, le soleil qui, lui n’a que faire

De nos ridicules raisons d’entretenir toutes ces guerres,

Je ne vois plus que les étoiles qu’il laisse courir sur la mer

Et les secrets qu’il me dévoile au scintillement des lumières.

Plutôt que d’attiser les flammes, les vents de colère extérieurs,

Dans les profondeurs de mon âme, je m’en retourne à l’intérieur.

Je choisis d’émaner l’Amour, de faire confiance à la Lumière

Qui sait, et œuvrera toujours, dans la bienveillance du Père.

Face à la dernière folie, ultime sursaut de tourmente

De ceux qui crient, de ceux qui mentent,…

À  chacun des jours qui se lèvent, je vois s’envoler vers le ciel

Des centaines et milliers de rêves, feux follets et brillantes étincelles.

Et dans ce tranquille et paisible retour à ce serein Silence,

Dans cette fréquence indicible cachée derrière les apparences,

Je vois se construire l'avenir d'un monde inscrit dans l’Éternel.

Alors j’accueille avec sourire, l’aube de la Terre Nouvelle.

Françoise-Aquarella