C'était écrit
Thème : Ecrire
et/ou 8 mots à insérer :
Futur, Raison, Attente, Complice, Quand, Lorsque, Maintenant, Pourquoi
Et/ou : Un texte contenant : « Soudain j’ai su »
et se terminant par : « Hélas, on ne peut rien y changer »
Des orages ont tremblé sur des périodes sombres
Et nous pensions vraiment sortir de la pénombre
Mais maintenant voici que la Terre s’enflamme
Pleure et crie sa colère, interpellant nos âmes
Aussi, lorsque je prends le temps de méditer
En repassant le film des siècles passés
Je ne peux m’empêcher, malgré l’évolution,
D’entrevoir les dérives liées aux ambitions
Nous vivons dans un monde aux milliers de facettes
Dont la lumière éclair’ nos actes et reflète
Nos pensées, nos attentes, et les choix qu’on a faits
Pour écrire l'histoire, avec ou sans regrets
Parfois sans le savoir nous sommes les complices
De ces graves erreurs que les hommes accomplissent
Quand ils ne tiennent compte de tous les dégâts
Occasionnés souvent pour maigres résultats
Pour satisfair’ l’envie bien plus que la raison
Imprimons et gravons mauvaises décisions
Persuadés de le faire pour un plus grand confort
Sans vouloir accepter que ce puisse être à tort
Nous rêvons tous, un jour, d’un futur idéal
Où l’amour et le cœur seraient, en capital,
Le seul emblème inscrit sur tous les étendards
De chacun des pays sans frontièr’s ni remparts
Oui, mais alors pourquoi répétons-nous l’histoire
Réitérant encore et encor’ nos écarts
Aveugles des souffrances que nous infligeons
À la Terre et aux homm’s, sans moindre compassion ?
Il faudrait respecter les règles, humblement,
Imposées par Gaïa et puis les éléments,
En acceptant d’avoir à faire ce sacrifice
De partager quelques-uns de ses bénéfices
Aux cieux j’ai demandé, nombreuses fois prié,
Espérant mieux comprendre où est la Vérité,
Puis un jour j’ai compris que tout n’est qu’illusion
Car la vie n’est qu’un jeu dont nous sommes les pions
Et puis « soudain j’ai su » qu’il ne servait à rien
De remettre en question les chemins du destin
L’itinéraire de l’homme était déjà tracé…
C’était écrit « hélas, on n’peut rien y changer »
(Dans le respect des termes du défi, normalement, mon poème s’arrête ici.
Cependant, pour rester en harmonie avec mon courant de pensées positives
je vous propose, ci-dessous, une prolongation de ma conclusion)
Mais ne soyons pas tristes car à la fin du jeu
Quel que fut notre rôle « Tout sera pour le mieux »
La Source de la Vie, sans juger ses héros,
Dans l’Amour Absolu met les comptes à zéro