Combien de jours encore du temps qui dur’ longtemps

Pour aller profiter des petits clapotis

Des ruisseaux au dehors, des lacs et des étangs,

Des oiseaux colorés et de leurs gazouillis

Le printemps est ici, il est là c’est visible

Mais cette épidémie sournoise et invisible

Ne nous y autorise et rôde dans les rues

Entité insoumise à notre point de vue

Sur la mine incrédule est venu se poser

Ce masque minuscule pour nous protéger

Des frimas de la peur que font aussi trembler

La fièvre et les sueurs des hôpitaux bondés

Quelle étrange saison est venue se glisser

Entre hiver et printemps sur le calendrier !

Rester à la maison n’est pas fait pour froisser

C’est le confinement utile à nous sauver

Ce temps de la lourdeur qui nous est imposé

Ne fait pas le bonheur mais l’unanimité

En laissant son empreinte hors de celle des pieds

Aux chemins qui s’empruntent en la difficulté

Envers et contre tout, la nature a verdi

Elle a même repris sa beauté légendaire

Car oui, elle se joue de cette pandémie

Pour une maladie qui, elle, la libère

Et quand un peu plus tard, après cet épisode,

Aux brumes matinales se dissiperont

Rêves et cauchemars de départs en exode

Pour que la joie s’installe les roses éclateront

Oui mais en attendant accueillons comme vient

La douceur du printemps dans les moindres recoins

Et pour le premier Mai le bonheur nous ferons

D’un p’tit brin de muguet parfumant la maison

Aquarella

Défi de Ghislaine n° 118

Thème : « Temps »

8 mots à insérer :

Empreinte, visible, brume, froisser,

envers, légendaire, clapotis, frimas