Derrière le théâtre des ombres
On voudrait nous faire croire, sur le fond de tous nos écrans
Qu'il n'y a plus d'espoir, que tous les hommes sont méchants
Voici ce qu'on y voit : quelques morceaux choisis,
Pour éteindre la joie et nous laisser anéantis.
Des effluves de marécages, embourbés et nauséabonds,
Remontant, comme des nuages, des vapeurs âcres de poison,
De l’infernal bruit de la ville, s’échappant de lugubres cris,
Des gesticulations débiles de pauvres pantins ahuris.
La pantomime des guignols avec tous leurs coups de bâtons,
Le tintamarre de leurs casseroles qui entrent dans vos pavillons,
Sont des acides absorbés par injections électroniques
Chaque fois que vous regardez toutes ces scènes pathétiques.
Dans un mouvement de spirale, elles vous entraînent par le fond,
Ces images subliminales qui sèment la désolation.
Tirez un trait sur les outrages qui alimentent vos cauchemars
Car tout cela n’est que mirage qui brouille et trouble vos regards.
Alors non, ne pataugez pas dans cette boue qui éclabousse,
Préférez plutôt les endroits où l’herbe et les jolies fleurs poussent,
Éloignez-vous de vos tablettes et autres postes de télévisions,
Réapprenez à faire la fête, vivez vos propres émotions.
Ne commettez plus cette erreur de vivre, par procuration,
Le drame de tous ces menteurs qui vous vendent de l’illusion.
Refusez d’entrer dans leur jeu, débranchez-vous de la matrice
Et si vous voulez être heureux, enregistrez bien cet indice :
Derrière ce voile opaque et sombre, se cache un merveilleux soleil
Capable de dissoudre l’ombre qui s’oppose à votre réveil.
Ainsi, déchirez ce rideau qui falsifie la Vérité,
Voyez comme le monde est beau dans toute sa simplicité.
Oubliez les désillusions, en Vous se trouve la Réalité.
En ces jours ou vient l’Ascension, soyez dans la sérénité.
Le soleil brille pour tout le monde mais afin d’en bénéficier,
Ignorant la rumeur qui gronde, à ses rayons, allez vous exposer.
L’infinie quantité d’amour, endormie au fond de vos cœurs,
Faites-lui enfin voir le jour pour la répandre à l’extérieur.
Soyez tout simplement vous-mêmes, en vivant toujours au présent,
Car c’est bien ainsi que l’on Aime, dans l ’Ici et le Maintenant.
Aquarella