Le vent
De toutes les saisons tu as fait ton affaire
Et tel un vagabond tu traverses la Terre
Agissant à l’année en sautant les barrières
Épris de liberté, passant en courant d’air
Tous les jours tu voyages écumant l’océan
Accompagnant l’orage, grondant et fracassant,
Fouettant les paysages l’été comme l’hiver,
Caressant les feuillages, les dunes du désert
De région en région tu changes aussi de nom
Est-ce mauvais ou bon ? Telle est bien la question !
Tu peux être cinglant lorsque tu fais la bise
Léger et avenant sous forme d’une brise
Parfois aussi coupant que lame de rasoir
Douloureux et tranchant lorsque tu es blizzard
Arrive également que tu sois bien trop chaud
Étouffant, accablant, quand tu es Sirocco
Même si pour le faire tu bouscules les hommes
Tel un boxeur amer qui cogne et les assomme
Mon cher ami le vent, tu aides notre Terre
À rendre comme avant, pureté à notre air
Du Sud ou bien du Nord, peu importe ton nom
Tu souffleras encore, vent d’Autan, Aquilon,
Tramontane ou Mistral, Zéphyr ou Alisé
D’une manière égale, je viens te remercier
Aquarella