Je pleure ton absence
Je ne sais où tu es partie
Ne peux dire quand tu reviendras
Mais sans toi point de poésie
Seulement un grand désarroi
Tu viens parfois, tu te faufiles,
Mais sitôt que je m’en réjouis
Sournoisement tu te défiles
M’infligeant un profond dépit
Alors ma muse, tu t’amuses
À me voir dans tous mes états...
Est-ce un jeu ou bien une ruse
Pour savoir si je tiens à toi ?
Dommage pour mes pauvres rimes
Car mes mots brouillons en témoignent
Les pieds, les vers, je les abîme
Dès qu’un peu de moi tu t’éloignes
Je pleur’ ton absence ma muse
Ah, tu t’es bien moquée de moi !
Et je trouve que tu abuses
De m’avoir laissée plantée là…
Aquarella