Le Lac des Cygnes
La merveilleuse ballerine
D’une grâce qui vous fascine
Dans un mouvement irréel
Étire ses bras comme des ailes
Son corps ondule et puis se cambre
Déliant avec délicatesse
La légèreté de ses membres
Et son incroyable souplesse
Vêtue de satin et de voiles
D’un pas chassé elle décolle
Alors devenant une étoile
Elle ne danse plus, ell’ vole
Ses chaussons glissent sur le sol
Comme sur l’eau ce blanc symbole
L’oiseau signe de pureté
D’amour et de fidélité
Tout le jour elle est condamnée
Cygne au plumage immaculé
Puis à la nuit sous les étoiles
C’est la femme qui se dévoile
Le sorcier qui l’a sacrifiée
Ne lui rendra sa liberté
Sauf à ce qu’ell’ rompe le sort
D’un amour pur comme de l’or
Elle nous raconte l’histoire
De ce beau prince amoureux d’elle
Lui ayant redonné l’espoir
D’être libérée de ses ailes
Mais le sorcier par un mirage
Au cygne noir mit son visage
Et le prince désorienté
Lui demanda de l’épouser
Son amour ayant succombé
Au sortilège de ce charme
Elle en eut le cœur déchiré
Versant au lac toutes ses larmes
L’âme meurtrie par le chagrin
Le beau cygne aux plumes nacrées
Silencieusement s’est éteint
Tué par cet amour brisé
Aquarella
(Le bal royal au cours duquel Odile, le cygne noir, copie maléfique d'Odette, leurre le prince
en se faisant passer pour la princesse Odette... à l'aide de son père, le perfide sorcier)
(Après que le prince a demandé au cygne noir de l'épouser,
trompé par le sorcier lui ayant donné son visage,
Odette, la princesse-cygne blanc, meurt de chagrin...)