Viens, entrons dans la ronde
Il n'y a pas que du chagrin
Dans ce complexe et vaste monde...
Viens, mets ta main dans ma main,
Et ensemble, entrons dans la ronde !
Laisse l'eau des larmes se fondre
Dans les gouttelettes de pluie,
Sinon tu pourrais bien confondre
Noirceur et couleurs de la nuit...
Vois, lorsque tu écartes le voile,
Comment scintillent les étoiles,
Étincelant comme des diamants
Sur le velours du firmament.
Vois comme le noir et le sombre,
A la lumière font plus d'éclat,
Et sur un tableau, comme une ombre
Fait un paysage moins plat.
Vois l'audace de ces oiseaux
Qui s'envolent à tire d'ailes,
S'élevant de plus en plus haut,
Sans peur de voir pleurer le ciel.
Dis-toi que tout est à sa place...
Ne te fie pas aux apparences...
Et, finalement, de guerre lasse,
Remets-t'en à la Providence.
Tu as vraiment le droit de croire,
Même si parfois ça dérange,
Que tous les gens remplis d'espoir
Sont, ici, messagers des anges.
Allons, mets ta main dans ma main,
Et continuons notre ronde...
Pour la terre et tous les humains,
Que l'amour, enfin, nous inonde !
Françoise-Aquarella
