Inscrit dans ma mémoir’ depuis la nuit des temps

Le livre de l’histoir’ sur moi s’est refermé

Posant sur mon regard un film transparent

Me permettant de voir mais sans être piégée

Libérée du grand voil’ de peur et d’illusion

J’ai perdu la notion du temps et de l’espace

Fait taire mon mental, écarté ma raison

Pour un cœur-papillon qui palpite à la place 

Au travers de mes yeux il regarde le monde

Sans vraiment s’offusquer, évitant de juger

De son air amoureux et d’humeur vagabonde

Avec l’envie d’aimer sans question se poser

A l’instant où il vole et doucement se pose

Sur un triste sourire il vient lui murmurer

Sans la moindre parole de délicieuses choses

Dites pour adoucir le feu d’un cœur blessé

A l’heure ou le silence devient planétaire

Où l’esprit et les âmes vont se retrouver

Il entre dans la danse en restant solidaire

Pour rallumer les flammes qui sont essoufflées

Et plus il papillonne plus il est joyeux

Il met de la couleur dans les yeux ténébreux

Ce que la vie lui donne le rend si heureux

Que même la douleur n’est pas prise au sérieux

Alors il s’abandonn’ sur les ailes du vent

Et comme un rossignol annonçant le printemps

Dans l’éther qui résonne de son joli chant

Doucement il décoll’ tout en s’évaporant

Mais il revient très vite car il a compris

Qu’il n’échappera pas à ce qui est écrit

Que l’amour sans limite se vit aujourd’hui

Que la Vie c’est Cela et que c’est bien ainsi

Aquarella

 (écoute de cette vidéo musicale conseillée pendant la lecture)