C'est étrange, chère Martine, que tu emploies ces qualificatifs, très judicieusement choisis.
A l'époque où j'ai fait ces tableaux (dans mes débuts d'aquarelliste), il y avait ce mélange de sentiments.
Mes peintures ont certainement été ma façon de les exprimer.
Des difficultés et douleurs profondément enfouies mais bien présentes ; puis, pour préserver l'équilibre et l'harmonie de ma vie quotidienne, la sérénité à laquelle je me raccrochais pour observer ces choses négatives de loin.
Plusieurs de mes tableaux ont longtemps véhiculé cet étrange mélange de sentiments.
On m'a souvent demandé pourquoi que peignais toujours des arbres "morts ou dénudés". Je crois que tu as trouvé la réponse que je n'ai jamais su donner.
Les traces de tristesse et de mélancolie, qui me viennent de mon passé (plus ou moins lointaines) restent souvent imprimées et ressortent dans l'expression artistique. Pour autant, je pense que la sérénité est devenue dominante.
Merci pour ton partage, mon amie.
Bisous
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